Rigi, Vidi, Lifti

Par Julien, envoyé spécial en Suisse Centrale

Une quinzaine de membres se sont retrouvés samedi matin à 10h au camping de Meierskappel, en Suisse centrale, pour le week-end. Une fois les ailes empilées sur la Land et les masques enfilés sur les pilotes, la troupe prend la direction du Rigi. Émergeant entre le lac de Zoug et le lac des Quatre Cantons, ce sommet frôlant les 1800 mètres offre un panorama sur Lucerne, le Pilatus, le val d’Engelberg, Zoug.

Les amateurs de nuages apprécieront la diversité d’individus à reconnaître.

À 11h30, les premières décisions importantes du week-end doivent déjà être prises. Vaut-il mieux décoller du sommet, coiffé d’un cumulus mais dos au vent, ou bien un poil plus bas mais face au vent ? Est-ce qu’on décolle maintenant pour avoir le temps de faire deux vols, ou bien un peu plus tard en espérant faire un seul vol, mais plus long ?

Avant le décollage

Une fois en l’air, chacun suit sa ligne. Après un ou deux vols, c’est selon (et quelques voies d’escalade pour certains), le groupe se disperse pour se retrouver au camping, en fin d’après-midi, autour d’un apéro. On discute de nos vols, on grignote des pistaches, confortablement installés sous le barnum, et bientôt des assiettes remplies de ratatouille, saucisses, et patates nous sont servies. En coulisses, Papito est aux manettes !

Celui sans qui cette sortie aurait été bien fade.

Le lendemain, les conditions sont similaires, mais avec un peu moins de nuages en haute altitude, donc un peu plus d’espoirs de trouver des thermiques. Nous remontons vers notre site de décollage favori.

Les Fjords Suisses, vus depuis le téléphérique de Weggis.

Le premier jour de vol, c’était pour prendre nos marques, le deuxième jour, place au jeu. Le jeu, c’est d’atterrir au camping. Comme il est juste trop loin pour être atteint en finesse depuis le décollage, cela nous oblige à chercher l’appui de la masse d’air. Les plus ambitieux peuvent en outre commencer par s’éloigner pour se rendre la tâche plus difficile.

Une journée qui démarre bien.

De nouveau, la plupart des volatils effectuera deux vols ce jour-là. À la fin de la journée, c’est aussi la fin du week-end, alors on réalise que c’est passé vite, que c’était bien, et qu’on a déjà envie de revenir l’année prochaine. Merci à tous les participants pour votre bonne humeur et aux organisateurs et organisatrices pour qu’on n’ait eu à se soucier de rien ! Comme a dit un lointain ancêtre : « Rigi, Vidi, Lifti » (en français « À Rigi, j’ai vu, j’ai thermiqué »).