Par Manon, envoyée spéciale
Comme il y a toujours quelques irréductibles qui n’ont rien à faire de leur journée du vendredi, c’est tout naturellement que nous embrassons conjoints, colocs, poissons rouge et prenons la route, direction le balcon de Genève.
Le soleil embrase les champs du pays genevois, et le Salève se dresse insolemment face à nous. Menés par Jac, ancien du club local et instructeur, nous partons à l’assaut! Une première pour Yann, Alberto, Pierre et moi-même.
Le décollage se fait aux Crêts, site plein Ouest, juste avant de trop fortes rafales (attention au vent du Sud dans ce coin!). Nous jouissons en vol de ce vent soutenu qui nous maintient en soaring le long de la falaise aux côtés d’amis rapaces.
Pendant ce temps, un autre fou volant que je nommerais pas (Pierre Lavanchy), tente de rejoindre Samoëns par les airs, au départ de Champery ! Un joli cross, et quelques petits kilomètres dans les pattes plus tard, nous le retrouvons en compagnie de Patoche et son gogo gadgeto Van au camping de Samoëns. Apéro !?
Et bien non..Il est 20h30, tout juste le temps de monter la tente, que la Bourgeoise nous titille, nous appelle (et je ne parle pas de la voisine 3 tentes Quechua plus loin..). Non la Bourgeoise, c’est ce déco pas très officiel, orienté Sud, surplombant Samoëns. Un instant de magie, de pureté parapentesque : vol avec vue dégagée sur le Monstre Blanc au coucher du soleil. Nous voilà sur une bonne lancée, une bière et au lit !
Le lendemain, la météo instable, n’annonce rien de bien grandiose mais le moral des troupes est au beau fixe, et nous plouffons joyeusement, au propre comme au figuré, toute la journée.
Après de bonnes crêpes bretonnes et quelques bolées de cidre (histoire de manger local), les retardataires Justine et Julien se joignent enfin à l’équipe en début d’après-midi.
Encore une fois la Bourgeoise nous fait de l’œil, nous nargue. Elle se dore la pilule au soleil, tandis qu’au fond de la vallée nous échafaudons des plans pour la rejoindre.
C’est parti, il est décidé que 4 courageux y monterons en courant et les autres en voiture avec les voiles. Mais un malentendu plus tard, c’est malheureusement motorisés, mais abreuvés, que nous regagnerons le camping.
Dimanche, le premier vol du matin au départ des Saix (déco orienté N/N-O en haut des télécabines) nous laisse sur notre faim. Un bain dans la rivière et on y retourne ! Cette fois c’est la bonne, ça se déclenche, ça grimpe, le Criou est à nous !
Merci encore à Pierre pour l’organisation et à toute l’équipe pour c’t’ambiance que je ne pourrais envier ailleurs !
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